Naissance de WhatSim, carte Sim en mesure de faire chatter gratis et sans limites avec WhatsApp les 700 millions d’utilisateurs actifs chaque mois sur le système de messagerie le plus répandu au monde. La WhatSim se connecte à plus de 400 Opérateurs dans environ 150 pays. La carte SIM reste connectée à l’Opérateur qui a la meilleure couverture et le meilleur signal à cet endroit. Si on change de position, elle cherche automatiquement un nouvel Opérateur. S’il est meilleur, elle se connecte toute seule sans que l’utilisateur ne s’en aperçoive.
L’année dernière, l’Opérateur E-Plus avait pensé à lancer en Allemagne une Sim qui aurait permis de chatter même sans crédit, mais personne n’avait encore pensé à une Sim worldwide.
L’idée est venue à l’entrepreneur italien Manuel Zanella (38 ans), ingénieur, fondateur et administrateur délégué de Zeromobile – premier Opérateur Mobile Global en Italie pour l’itinérance low cost et qui permet de recevoir des appels gratis dans plus de 140 pays (www.zeromobile.it). Manuel Zanella est aussi connu pour avoir été en 2011 le « précurseur » dans le secteur de la « Technologie mettable » avec l’invention de l’i’m Watch, le buzz du MWC cette année là !
[“La croissance de WhatsApp est vertigineuse. WhatsApp représente le futur de la communication mobile, avec la seule « limite » de la connexion de données, notamment quand on est en voyage, moment où les coûts d’itinérance sont élevés et la Wi-Fi n’est pas toujours libre et omniprésente. C’est pourquoi, en tant qu’amateur et utilisateur de WhatsApp, je me suis demandé comment il était possible de sortir de cette impasse. WhatSim, dans ce sens, représente une opportunité extraordinaire même pour WhatsApp”.Manuel Zanella]
L’idée n’est pas nouvelle !
La WhatSim coûte seulement 10 € et on peut chatter gratuitement dans le monde entier pendant un an. Puis, pour continuer à chatter gratis et sans limites, on paie toujours 10 € pour un an. Naturellement seulement si on décide de l’utiliser. La WhatSim n’a pas de coûts fixes, n’a pas d’abonnements et n’expire jamais.
Avec WhatSim on n’échange pas seulement des mots, on échange aussi des messages multimédias. Pour habiliter des photos, des vidéos, des messages vocaux, pour le partage de votre position et de vos contacts (qui sont notifiés gratis même en l’absence de recharge), il suffit d’acquérir un paquet crédits avec une recharge minimale de 5 €. « La formule que nous avons imaginée est simple et intuitive – explique Manuel Zanella – Avec 5 € on dispose de 1000 crédits que l’on peut ensuite utiliser par exemple pour échanger 50 photos ou 10 vidéos dans de très nombreux pays du monde. Le partage de la position et des contacts est en revanche illimité.
Il semble que WhatsApp introduise sous peu les appels vocaux. Une autre opportunité pour WhatSim. En effet, WhatsApp pourra alors remplacer complètement les Opérateurs pour la voix et la messagerie, mais, pour WhatsApp, il faut la connexion de données. En faite WhatSim pourrait avoir une diffusion importante dans certains pays en voie de développement, où la couverture avec les Opérateurs n’est pas toujours optimale et où le coût pour une communication de base, comme celle garantie par WhatsApp avec une Sim traditionnelle, pourrait être dans certains cas supérieur. La grande innovation de WhatSim est en effet le coût fixe extrêmement bas pour un an dans le monde entier. Comme il ressort du Rapport 2014 de l’ITU (Union Internationale des Télécommunications), il y a 4,4 milliards de personnes qui ne sont pas encore connectées à internet. Et 90% d’entre elles habitent les pays en voie de développement, dont deux tiers dans des zones du tiers monde.
WhatSim peut être achetée en ligne et sera livrée dans le monde entier à des coûts d’expédition locaux grâce à un accord avec un partenaire international pour la logistique. WhatSim sera aussi distribuée à travers un réseau de distributeurs locaux dans plus de 100 pays.
Que va faire Facebook ? racheté WhatSim ? à suivre… l’idée n’est pas nouvelle ! Gemalto en 2011 avait fait la même chose avec Facebook sur certains pays émergent