Publié le 18 octobre 2016.
Par La Rédaction

Shopping : Online-first mieux que bricks and click ?

Publié le 18 octobre 2016.
Par La Rédaction

App Annie a publié une étude sur les applis de shopping. Aujourd’hui, la majorité des consommateurs privilégient clairement le mobile

App Annie a publié une étude sur les applis de shopping. Aujourd’hui, la majorité des consommateurs privilégient clairement le mobile, avec une nette augmentation du nombre de sessions par utilisateur.

Mais dans chaque pays analysé, le top-10 des applis de commerçants online-first* affichaient plus de sessions par utilisateur que les 10 premières applis de boutique bricks-and-clicks. La France se place néanmoins à la deuxième place en termes de croissance pour les sessions des boutiques online-first, preuve que la demande existe et que les détaillants traditionnels ont une marge de progression. Celles-ci devraient notamment s’inspirer des applications telles que Vente-Privée ou Showroomprivé qui trustent les premières places du classement.

Dans l’ensemble des pays analysés par App Annie, la durée d’utilisation des applis des boutiques bricks-and-clicks et online-first a augmenté au cours des 12 derniers mois. Mais la France affiche les sessions moyennes les plus courtes pour les applis bricks-and-clicks, avec une tendance déclinante au cours des 12 derniers mois. Aux Etats-Unis, l’augmentation de la durée d’utilisation des applis des boutiques bricks-and-clicks (+55%) et des applis online-first (+60%) au cours des 12 derniers mois témoigne du succès des stratégies m-commerce mais montre que certains marchés encore en retrait sur les applis shopping ont encore une marge de progression.

De nombreuses opportunités s’offrent aux commerçants traditionnels à condition qu’ils adoptent une stratégie omnicanal dans le processus d’achat. Ceux qui le font ont tendance à être plus rentables et à présenter des paniers plus importants. Le mobile permet aussi d’améliorer l’expérience au sein même de la boutique. Les aspects négatifs du showrooming ont été largement abordés, mais ils semblerait que les consommateurs adeptes de cette pratique aient une réelle tendance à effectuer leurs achats dans la même boutique physique. En fin de compte, grâce à la technologie, les enseignes n’ont jamais eu autant d’opportunités d’intéragir avec leurs clients dans leur propre boutique, à l’image de Walgreens et de Walmart qui mettent les apps à contribution en magasin.

L’Europe semble cependant à la traîne. En France par exemple, il est estimé que seulement 24% des détaillants en ligne proposent une application de paiement. Mais la croissance rapide affichée par les détaillants d’une année à l’autre, particulièrement les commerçants online-first, montre que les consommateurs français ont une appétence pour les applis shopping, qui reste à satisfaire.

D’après une étude d’Apptentive, 66% des commerçants qui ont enregistré une baisse de fidélité de leurs clients n’avaient pas d’application mobile. En suivant les meilleures pratiques des applis de shopping, les boutiques traditionnelles pourraient améliorer considérablement leurs chances de réussir sur mobile, avec plus de conversions, ainsi qu’une fidélité et un engagement accrus.

L’institut Internet Retailer prévoit que les ventes au détail sur mobile totaliseront 220 milliards de dollars dans le monde en 2016, soit une augmentation de 53% par rapport à 2015.

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