Publié le 8 septembre 2011, modifié le 30 octobre 2014.
Par La Rédaction

12 points essentiels pour réussir son application mobile afin de faire venir et faire acheter en magasin.

Publié le 8 septembre 2011, modifié le 30 octobre 2014.
Par La Rédaction

Le Site Marketing a organisé le 28 juin, dans le cadre du Club Adetem Performance au Point de vente, une table ronde sur le thème "Quelles sont les bonnes pratiques mobiles pour créer du trafic en point de vente et promouvoir ses marques et produits ?". Le Club Adetem Performance Point de Vente initié par Le Site Marketing, a pour vocation de partager des bonnes pratiques marketing & commerciales, dans tout ce qui permet de faire venir et faire acheter en magasin.

A partir d'un benchmark des applications des enseignes de la GSA du Site Marketing et des points de vue des deux intervenants- Eliott Reilhac, Directeur Général de Scanbucks, et Laurent Bourgitteau-Guiard, Directeur Général de Snapp, nous avons dégagé 12 points essentiels pour réussir son application mobile.

100 applications par an sont téléchargées par les français équipés d’un Smartphone (environ 20% du parc téléphones mobiles), 10 sont utilisées chaque mois. Pour se démarquer et survivre, l’application doit être utile et rendre un vrai service !

Les 12 points clés à retenir



1. Définir une vocation stratégique claire pour l’application, dans le cadre général de la stratégie d’entreprise et/ou stratégie de communication| marketing| commerciale
2. Définir une stratégie de contenu durable et flexible, inspirée de l’usage des clients, imaginée en fonction de leurs besoins dans le contexte de l’enseigne|la marque à promouvoir… sans craindre d’explorer de nouvelles formes de communication plus strictement adaptées à l’usage du mobile
3. Choisir une stratégie de plateforme :
a. Tous les services de l’entreprise accessibles pour une cible sur une seule application (comme un portail internet) : découverte des nouveaux services facilitée mais plus exigeante en ergonomie
b. Ou une application par service ou usage : design et ergonomie plus pointus mais application plus gourmande en frais de développement et maintenance
c. Pour une couverture maximale, les solutions mobiles doivent être compatibles avec les plateformes les plus représentées (Iphone, Androïd, Blackberry…) sachant qu’Iphone reste segmentant mais qu'un acheteur Iphone achète 10 fois plus qu’un acheteur Androïd…
4. Prévoir un budget de développement de 20 à 80 000€ selon la complexité du projet. Les coûts de développement d’un site mobile sont moins élevés, cf. les coûts de développement d’un site Internet classique
5. Attention aux prestataires low cost, développer une solution mobile requiert des compétences particulières. Pour challenger son prestataire, les points à vérifier : combien d’OS sont proposés ? quel est le périmètre fonctionnel ? les connecteurs avec le SI/l’outil CRM de l’entreprise sont-ils compris ? ( voir les 400 acteurs de lafrenchmobile.com)
6. Il faut être pédagogue ! si l’usage des appli mobiles se développe, ce n’est pas évident pour autant pour tout le monde, il faut donc faciliter l’adoption en expliquant clairement le fonctionnement et les usages. Ne pas oublier qu’on télécharge facilement mais qu’on peut désinstaller tout aussi facilement !
7. Préférer les applications mobiles qui fonctionnent aussi en mode déconnecté d’internet (60 à 70% des surfaces de magasins ne sont pas connectées à internet)… Tout en suivant l’évolution des nouveaux sites dernière génération en HTML5
8. Géolocalisation : lui associer de vraies fonctionnalités, l’internaute n’a pas besoin de connaître le supermarché le plus proche de chez lui, il le connait déjà ! En revanche, étudier l’intérêt par exemple des offres en push géocontextualisées
9. L’exposition dans les appstores garantit un certain nombre de téléchargements mais il faut prévoir au moins 20-30k€, une campagne de rp auprès par ex de bloggeurs influants et/ou les services d’un community manager pour faire connaitre l’application
10. Etre malin pour faire connaitre son application en proposant par exemple, de laisser son numéro de portable sur le site internet puis en envoyant des SMS avec le lien de téléchargement
11. Codes à scanner : lequel ? Le gencod avant tout qui permet de ne pas modifier le produit, puis le QR code (quick response code) une technologie ouverte, sont à privilégier. Prévoir d’inclure immédiatement le lecteur dans sa propre application (ne pas obliger le client à avoir à le télécharger par ailleurs), et penser à une promesse clairement édictée à côté des codes imprimés sur les supports publicitaires : ce code sert à quoi ?
12. Pour faire évoluer les applications, exploiter les commentaires des clients sur les stores et faire tagger son application pour en comprendre la navigation

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