Publié le 31 janvier 2011, modifié le 13 mars 2022.
Par La Rédaction

Les pays pauvres un exemple d’innovation pour l’industrie du mobile !

Publié le 31 janvier 2011, modifié le 13 mars 2022.
Par La Rédaction

Les médicaments contrefaits peuvent représenter environ un quart de tous ceux qui sont vendus dans les pays pauvres, selon certaines estimations.Ils fournissent une activité lucrative et mortelle, contre laquelle la plupart des consommateurs sont impuissants.

mPedigree l’an dernier a lancé un service mobile au Ghana et au Nigeria, qui pourrait ouvrir une brèche dans le commerce de faux-médicaments.Les gens qui achètent des médicaments doivent gratter une étiquette fixé à l’emballage, cela révèle un code qu’il faut envoyer par SMS qui va le rechercher dans une base de données et quelques secondes plus tard, une réponse va dire si le médicament est authentique. Le service est payé par les entreprises pharmaceutiques qui veulent déjouer les faussaires. Hewlett-Packard  a trouvé un moyen peu coûteux d’imprimer les étiquettes à gratter.

Ceci est juste un des nombreux services qui se multiplient dans les pays pauvres, utilisant la technologie de la téléphonie mobile d’une manière très simple ! En conséquence, l’émergence de services mobiles beaucoup plus simple que dans les pays riches sont devenus une plate-forme importante sur laquelle de nombreux autres services peuvent être construits. (d’ailleurs l’une d’elle est présente dans 15 pays africains)

Cela stimule l’innovation, tout comme les smartphones et les réseaux de données sans fil qui ont conduit à une explosion des applications mobiles. Une catégorie est celle des services qui permettent aux exclus de communiquer !! Dans leur forme la plus simple, ils fournissent des informations à ceux qui seraient autrement hors des technologies sur mobile. Par exemple les agriculteurs en Ouganda, envoie des prix du marché et d’autres informations agricoles dans des SMS.

De multiples services mobiles

Nokia qui a été précurseur, offre maintenant avec Ovi Life Tools (voir la vidéo ci-dessous), un ensemble de services d’information de la météo au sport, à plus de 6m utilisateurs en Chine, Inde, l’Indonésie et le Nigeria. Dialog Tradenet au Sri Lanka permet aux agriculteurs de vérifier les prix du marché et les offres, les aidant pour leur récolte afin de maximiser les revenus. En Inde, BBC Janala qui permet aux gens avec quelques dollars par jour pour améliorer leur anglais. Après avoir composé “3000”, ils peuvent écouter des centaines de cours d’anglais et des quiz, des mises à jour hebdomadaires,les opérateurs participent pour favoriser un coût très bas, Depuis BBC Janala a été lancé en Novembre 2009, 3,1 millions de personnes l’ont utilisé. Un service permet aux artisans de créer un dossier virtuel sur l’emploi même en l’absence de couverture de réseau mobile. L’information est transféré à un système informatique plus tard. Au Mali une société appelée Pesinet obtient d’agents d’envoyer le poids des nouveau-nés. Si le chiffre est inférieur à un certain niveau, le bébé est examiné de plus près.

 

Autres phénomènes, la désintermédiation

  Les services de transfert de fonds par SMS, l’un des plus réussis, M-PESA, a débuté en 2007 au Kenya, où il a maintenant plus de 13m utilisateurs. Il est maintenant utilisé pour les salaires, les factures, les dons, en faite peu de choses ne sont pas possible par l’intermédiaire d’un mobile…. Des services similaires peuvent être trouvées dans plus de 40 pays et dans la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne, plus de gens ont un téléphone mobile qu’un compte bancaire !! Un logiciel développé par Tagattitude, une start-up française, utilise le canal sonore d’un combiné pour transmettre de l’argent et sera utilisé par plusieurs banques en Afrique. Une entreprise indienne a créé un produit pour permettre aux gens dans les régions éloignées de retirer de l’argent. Un lecteur d’empreintes digitales, les identifient et la somme est déduite de leurs comptes par l’intermédiaire d’un combiné spécial. Le système a déjà plus de 3m utilisateurs en Inde.

Le bruit de la foule et les textos

Des services comme le “crowdvoicing”, Ushahidi, fondée par un groupe d’activistes au Kenya, est parmi ses pionniers. Après les élections contestées du pays en 2008, Ushahidi (qui signifie “témoignage” en swahili) a cartographié les rapports sur la violence à travers   sur un site Web. Maintenant, l’organisation propose des logiciels et même un service basé sur le Web pour surveiller de l’élections aux catastrophes naturelles. Un autre est “Beeping”: raccrocher après une sonnerie. D’abord utilisé pour signaler que quelqu’un veut être rappelés en raison du manque de crédit, il est devenu un système gratuit de messagerie. Dans certains pays, les vendeurs à la sauvette ont attribuer des sonneries spéciales à différents clients quand les messages arrivent pour passer des ordres !!

Un frein mais un formidable potentiel  !

Les communications mobiles sont plus chers que leur besoin. Le prix reste le principal obstacle à la croissance de l’entrepreneuriat mobile en Afrique. Le potentiel de services mobiles ne doivent pas être sous-estimée. Si ils prennent leur envol, ils pourraient transformer les vies et les moyens de subsistance, et non pas simplement en connectant les pauvres du monde à l’infrastructure de l’économie numérique, mais en leur permettant de devenir des producteurs numérique et innovateurs.

Un des premiers exemples est AppZone au Sri Lanka. Il permet aux développeurs de créer, tester et vendre des applications, et les opérateurs en font la promotion auprès de leurs clients. Source economist.com image Bloomberg

Lire aussi