IBM World Community Grid et les scientifiques lancent une étude internationale qui s’appuie sur la puissance de calcul des smartphones pour identifier des composés qui pourraient former la base de futurs médicaments antiviraux pour traiter le virus Zika, un virus qui se propage rapidement que l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré comme une urgence de santé publique mondiale.
Le projet ciblera les protéines que le virus Zika utilise pour survivre et de se propager dans le corps, sur la base de ce qui est connu de maladies similaires, tels que le virus de la dengue et la fièvre jaune. Afin de développer une lutte conte ce virus, les chercheurs ont besoin d’identifier lequel des millions de composés chimiques pourrait être efficace pour interférer avec ces protéines clés. L’efficacité de chaque composé sera testé dans des expériences virtuelles, appelés «calculs d’accueil» effectués sur les ordinateurs des bénévoles du World Community Grid et les appareils Android.
IBM invitent toute personne avec un ordinateur ou un device Android à rejoindre le projet #OpenZika. Les bénévoles ne doivent pas donner du temps, de l’expertise ou de l’argent pour aider, mais simplement installer une application sur leurs appareils Windows, Mac, Linux ou Android qui effectue automatiquement des expériences virtuelles afin que les scientifiques puissent avoir de la puissance de calcul. Effectivement, cela va permettra d’évaluer informatiquement plus de 20 millions de composés pour la phase initiale et potentiellement jusqu’à 90 millions de composés dans les phases futures, beaucoup plus qu’un laboratoire seul dans son coin !
Les efforts philanthropiques d’IBM
Ibm n’est pas à son premier coup d’essai, ils ont fourni leur expertise et des ressources pour d’autres maladies mortelles, comme le virus Ebola mais pas que ! Elle le fait principalement en exploitant la puissance de calcul inutilisée des ordinateurs bénévoles et des appareils Android. Plus de trois millions d’ordinateurs et des appareils mobiles utilisés par près de trois-quarts d’un million de personnes dans 470 institutions et 80 pays ont contribué à la puissance de calcul virtuelle pour plus de deux douzaines de projets d’importance vitale au cours des 11 dernières années, avec une valeur de plus de 500 millions $.
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