Publié le 17 janvier 2017.
Par La Rédaction

mHealth en pleine croissance !

Publié le 17 janvier 2017.
Par La Rédaction

82 % des organismes qui délivrent des soins de santé (mHealth) interrogés dans une étude pour RedHat ont une stratégie full mobile, indiquant un niveau de maturité plus élevé

82 % des organismes qui délivrent des soins de santé (mHealth) interrogés dans une étude pour RedHat ont une stratégie full mobile, indiquant un niveau de maturité plus élevé par rapport aux entreprises commerciales. De plus, près de huit sur dix (78%) ont réalisé un ROI positif grâce aux investissements dans les applications mobiles. Cette étude, examine comment 200 décideurs sur ce marché de la santé aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni mettent en œuvre leurs stratégies de développement d’applications mobiles.

Le paradoxe de ces excellents résultats c’est que les budgets pourrait ne pas suivre pour soutenir ce niveau de croissance. Alors que les répondants cherchent en moyenne à développer plus d’applications dans les 12 prochains mois (36 % de plus), ils ont seulement l’intention d’augmenter leur budget de 15,5 % et cela peut ne pas inclure la nécessité de maintenir et mettre à jour les applications existantes. Cette disparité entre la croissance de l’investissement et les volumes d’applications souhaités peut ne pas être atteint en développant les applications mobiles en tant que projets ponctuels. Seule une approche basée sur une plate-forme qui prend en charge le développement agile et une architecture récente basée sur des API peut aider à accroître l’efficacité des développeurs, à réduire les coûts de développement et à supporter la demande croissante d’applications mobiles.

L’industrie des soins de santé dans son ensemble est déployé vers des applications mobiles pour satisfaire les besoins internes des entreprises, les fournisseurs, ainsi que les demandes des patients et la pression concurrentielle. Les applications mobiles US sont actuellement développes principalement pour les médecins (59 % US, 43% EU), les patients (55 % US, 46% EU) et la recherche pharmaceutique (44 % US, 53% EU)

Les principaux moteurs du développement d’applications mobiles sont:

– La demande interne pour plus de productivité (63% US, 60% EU)
– La demande des prestataires de soins de santé pour améliorer l’engagement et les soins des patients (60% US, 57% EU)
– Demande externe (patient) pour les applications mobiles (56% US, 43% EU)

Toutefois, au cours des 12 prochains mois, on s’attend à ce que ces facteurs changent légèrement pour les répondants américains et européens. Aux États-Unis, la demande patient (60%) devrait dépasser légèrement la demande interne (59%) en tant que principal facteur de développement des applications de soins de santé. En Europe, la pression des concurrents sur les solutions mobiles devrait faire progresser le développement de l’application (45%), tandis que la demande patient (36%) devient moins importante.

Les défis de la santé mobile

L’étude montre que presque toutes les organisations interrogées (98%) ont des difficultés à mettre en œuvre des solutions mobiles, y compris la sécurité, le coût, la réglementation et la conformité et l’adoption des utilisateurs, des patients et des clients.

La sécurité est la préoccupation commerciale la plus dominante(98 %), le rapport a révélé des problèmes de sécurité spécifiques:

– Trois répondants sur dix (30%) des répondants américains ont signalé que leur principal problème de sécurité est le chiffrement des données à partir du back-end des périphériques.
– 29 % des répondants américains ont déclaré que leur plus grande préoccupation en matière de sécurité est la conformité de bout en bout à l’HIPAA (la norme pour protéger les données sensibles des patients)
– Pour les répondants européens, un sur quatre (25%) affirme que l’authentification et l’autorisation des utilisateurs constituent leur principal problème de sécurité.

De plus, presque tous les répondants (97%) rencontrent des difficultés techniques lors du déploiement des applications mobiles dans leur organisation. Aux États-Unis, 29 % des répondants ont indiqué que l’intégration du back-end aux systèmes de soins de santé constituait le plus grand défi technique, suivie de la sécurisation pour l’accès aux données (27%). En Europe, 33 % des répondants ont déclaré que leur plus grand défi technique était de sécuriser l’accès aux données, suivi par le déploiement du code d’application pour 21 %. Parmi les autres défis identifiés par les répondants US et EU, on compte la mise à l’échelle (10%) et la gestion du cycle de vie de l’application (8%).

La majorité des répondants utilisent le déploiement sur site pour les applications mobiles plutôt que le déploiement dans le cloud. Plus de la moitié (53%) de tous les répondants utilisent un modèle de déploiement sur site ou partiel. Pour les États-Unis, 23 % se déploient dans un cloud privé et 11 % dans un cloud public, contre 15 % des répondants européens qui déploient des applications mobiles dans un cloud privé et 24 % dans un cloud public.

Outils et langages de développement, un choix à faire !

Java est actuellement le langage dominant d’intégration du back-end pour les applications de soins de santé. Plus de la moitié (52%) de tous les répondants utilisent Java pour le développement d’applications mobiles (back-end), suivis par .Net (15%), JavaScript (13%), Ruby on Rails (10%) et Node.js (9%). Le recours à des langages poids lourds comme Java et .Net pour l’intégration peut limiter l’agilité des répondants dans leur intégrations mobiles, par rapport à l’utilisation de langages back-end légers tels que Node.js.

Les répondants utilisent un mélange d’outils et de technologies de plates-formes pour développer des applications mobiles. Près de (39%) américains et européens déclarent que leur fournisseur d’applications mobiles utilise principalement un ensemble de boîtes à outils mobiles (SDK, frameworks JS, etc.) pour développer des applications mobiles. Environ un quart utilisent le développement rapide d’applications mobiles (RMAD) (26%) ou une plateforme de développement d’applications mobiles (MADP) (23%) pour le développement d’applications mobiles. Seulement 10% des répondants américains et seulement 3% des répondants européens utilisent MBaaS (Mobile backend as a service) pour intégrer des applications mobiles.

RedHat est bien placé depuis peu avec le rachat d’une entreprise dédié au mobile…

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