Publié le 21 octobre 2015, modifié le 16 février 2021.
Par La Rédaction

Messageries instantanées, nouveau terrain de jeu des marques

Publié le 21 octobre 2015, modifié le 16 février 2021.
Par La Rédaction

Messageries instantanées, nouveau terrain de jeu des marques. Dans le monde, plus d'un internaute sur deux (55%) utilise désormais quotidiennement une messagerie instantanée (76% de manière hebdomadaire).

Dans le monde, plus d’un internaute sur deux (55%) utilise désormais quotidiennement une messagerie instantanée (76% de manière hebdomadaire). Un usage qui a fortement progressé entre 2014 et 2015 (+12 points). Cette tendance est révélée par la nouvelle édition de ConnectedLife, l’étude de référence menée par le groupe TNS auprès de 60 500 internautes dans le monde. Elle étudie la façon dont la technologie transforme le quotidien des citoyens et consommateurs. Elle délivre des insights clés pour comprendre l’impact de l’écosystème digital pour les marques.

[Depuis 1995 avec MSN, du chemin a été parcouru, globalement, le trafic de messagerie devrait doubler d’ici à 2019 selon juniper de 31 trillions en 2014, à 100 trillions de d’ici 2019 à l’échelle mondiale. Les recettes générées par chaque message OTT devrait être inférieure à 1% de celle de SMS et MMS en 2019.]

L’usage des messageries instantanées est particulièrement répandu dans les marchés émergeants où le mobile est le premier support de connexion à Internet. Les niveaux d’usage quotidien les plus élevés se trouvent en Afrique du Sud (64%), en Chine (69%), au Brésil (73%) et en Malaisie (77%). Ces marchés devancent les pays occidentaux : ainsi, 35% des Américains utilisent les messageries instantanées au quotidien. En Europe, on note une différence notable entre les pays d’Europe du Nord (31,5%) et ceux du Sud (51%).

La France, avec 28% d’internautes qui les utilisent quotidiennement, (+7 points par rapport à 2014), et l’Angleterre (39%) se situent juste devant l’Allemagne (21%), mais loin derrière l’Italie (52%) et l’Espagne (68%).

[“Pour les marques, il est essentiel de savoir exploiter la popularité croissante de ces plates-formes émergentes. Mais cela suppose de produire un contenu différent : limité, authentique, pertinent et à réelle valeur ajoutée. Starbucks a par exemple récemment lancé une campagne à propos de ses petits-déjeuners, via WeChat. La marque propose au consommateur de déclencher une alarme pour le réveiller le matin et lui offre un petit déjeuner moitié-prix s’il se rend dans un Starbucks dans l’heure qui suit. Un cas exemplaire d’utilisation des messageries instantanées pour créer un buzz positif et renforcer la fidélité client. Une approche plus ciblée, plus sophistiquée et surtout plus efficace.” Guénaëlle Gault, Chief Digital Officer TNS Europe du Sud-Benelux]

Les plates-formes traditionnelles résistent !

Les messageries instantanées ne connaissent certes pas encore le même engouement en Europe qu’en Chine (pays dans lequel WeChat est utilisé quotidiennement par 69% des internautes). Mais leur popularité s’accroît à mesure que l’usage du mobile se généralise.WhatsApp s’est ainsi déjà implanté massivement en Espagne (79%, +10 points), en Italie (59%, +9 points) et en Allemagne (40%, +14 points) ; modérément en Grande-Bretagne (23%, +10 points) ; faiblement aux Etats-Unis (7%, +4 points) et en France (6%, +2 points).

Moins instantané, toujours aussi dominant, Facebook maintient sa position dans le monde. Près d’un tiers des internautes (30%) déclarent utiliser quotidiennement la plate-forme créée par Mark Zuckerberg. En France, 48% des internautes la fréquentent tous les jours. Elle reste d’ailleurs la plate-forme préférée des internautes en France, suivie par YouTube (20%), Google + (12%), Twitter (9%), et Instagram (7%).

Les plates-formes émergentes pour une viralisation renforcée

L’étude Connected Life montre que les consommateurs sont toujours plus connectés les uns aux autres, et ce via de multiples plates-formes. Et même si les plates-formes les plus récentes attirent une audience restreinte et spécifique, elles sont souvent beaucoup plus dynamiques – un phénomène qui concerne aussi la France. Et un enjeu de taille pour les marques. D’autant que 40% des utilisateurs de Vine (55% en France) et 44% de Snapchat (50% en France) déclarent y parcourir du contenu de marque chaque semaine, et 43% des utilisateurs de WeChat (65% en France) disent accéder à des services et de l’information corporate/business via la plate-forme.

Une tendance qui peut potentiellement accélérer le processus de viralisation des contenus. Et le vrai challenge pour les marques est alors de créer un contenu suffisamment impactant pour que, précisément, les consommateurs veuillent le partager.

https://youtube.com/watch?v=wyDmI6Fkcfw

Lire aussi