Kirt McMaster est encore inconnu du grand public mais plus pour longtemps. Ingénieur diplômé de l’Université canadienne Dalhousie (Halifax), il dirige Cyanogen, une start-up qui édite un système d’exploitation mobile du même nom basé sous Android. Ce dernier a commencé à être pris au sérieux en décembre 2013, quand la start-up levait 23 millions de dollars pour se développer et recruter des anciens de Microsoft, HTC ou encore de Google ou Facebook.
[“Android today and iOS are essentially shells for Google and Apple services. Everybody else exists in these sandboxes with no access to the lower levels of the [operating system] kernel.” Kirt McMaster, CEO Cyanogen]
Proposant à l’origine une version modifiée d’Android utilisée par les propriétaires de smartphones connaisseurs et capables de l’installer eux-mêmes, la société a gagné en notoriété quand OnePlus, une start-up chinoise qui fait un carton sur Internet avec son célèbre smartphone OnePlus One, a décidé d’implémenter Cyanogen par défaut dans ses smartphones. L’atout du système d’exploitation est de taille : Cyanogen est plus ouvert qu’Android et plus séduisant pour les développeurs d’applications, d’autant qu’il peut être installé sur n’importe quel téléphone. Source et suite ici