Au cours des derniers mois, de nombreux acteurs de la messagerie mobile ont annoncé le lancement d’applications de solutions de paiement. L’analyse réalisée par Flurry sur les évolutions du secteur bancaire, fait un parallèle entre les applications de messagerie mobile d’aujourd’hui et les telcos d’hier. Les usages, notamment de la génération Y friande de nouvelles technologies et d’innovations, font évoluer l’interactivité avec les banques. Cette étude révèle que la loyauté dont font preuve les consommateurs vis-à-vis de leurs applications mobiles est un atout dans le secteur bancaire.
Au cours des derniers mois, Snapchat et Facebook Messenger ont annoncé des services de paiements, le premier service des banques de détail. WeChat de Tencent a étendu ses services de paiement pour les marchands et Xiaomi introduit un wallet qui produira des intérêts 🙂 Lentement, mais sûrement, ces applications deviennent le nouveau visage de la banque de détail, avec un segment client très réceptif aux changements à la façon dont ils font des affaires. En fait, une étude récente de Goldman Sachs a révélé que 33% des millennials (génération Y) ne pense pas qu’ils auront besoin d’une banque traditionnelle dans 5 ans.
On pourrait poser la question à l’industrie de la messagerie mobile : « Que savent-ils de la banque” Mais l’analyse de Flurry que nous partageons aujourd’hui confirme que les applications de messagerie, aujourd’hui, ont les mêmes besoins : la fidélité des clients.
Messaging Applications – rétention
Dans la dernière analyse de Flurry, ils ont trouvé que les taux de rétention d’applications de messagerie ont sur-performé par rapport à la moyenne de toutes les applications. Pour une application de messagerie, la rétention est 1,9 fois mieux que la moyenne pour la rétention sur un mois et 5,6 fois mieux que la moyenne pour la rétention sur 12 mois. Le tableau ci-dessous montre que la rétention moyenne d’applications de messagerie par rapport à la moyenne de la conservation de toutes les applications sur un mois, deux mois, trois mois, six mois et douze mois. Ici, nous définissons la rétention : les utilisateurs qui ont lancé l’application “n” mois après l’installation.
Messaging Applications – fréquence d’utilisation
Demandez à un parent d’un adolescent et ils vous diront que leur enfant sont accro aux applications de messagerie. Le tableau ci-dessous confirme que, l’utilisation quotidienne des applications de messagerie est 4,7 fois plus élevé que la moyenne des applications. L’utilisation quotidienne moyenne d’une application dans toutes les catégories est de 1,9 fois. Les applications de messagerie sont utilisées, en moyenne, près de neuf fois par jour. Par définition, les applications de communication sont bavardes. Ajoutez à cela la commodité du dispositif du smartphone et le fait qu’il est collé à votre corps, et vous obtenez l’effet multiplicateur des applications de messagerie.
La combinaison de la rétention solide et de la fréquence d’utilisation des messagerie produit : la fidélité des clients 🙂
Flurry a publié au début de 2014 un rapport qui suggéré l’année dernière serait une année cruciale pour les applications de messagerie qui permettrait de déterminer si elles allaient rester indépendantes ou devenir une plate-forme avec d’autres services mobiles. Il est sûr de dire que les applications de messagerie ont fait le saut pour devenir une plate-forme pour de nombreux services, à commencer par les paiements et très probablement se terminant avec le commerce. La semaine dernière, sur TechCrunch un billet suggérant que Facebook prévoit de transformer Messenger en une plate-forme, c’est fait ce soir avec la conférence F8 🙂
Il est clair que la messagerie est déjà une plate-forme mobile et de fidélisation de la clientèle, ce qui est la monnaie la plus précieuse 🙂